Bien avant de se retrouver dans les spectacles de magie, «Abracadabra» était une formule protectrice utilisée comme amulette. Née dans la magie gréco-égyptienne, elle liait le mot écrit au corps malade, le visible à l’invisible.
Il suffit d’entendre Abracadabra pour imaginer une baguette qui s’agite, une colombe qui s’envole ou un lapin surgissant d’un chapeau. Mais avant de devenir ce gimmick un peu kitsch, symbole universel des spectacles de magie, la formule s’inscrivait dans une histoire bien plus ancienne et mystérieuse. Derrière ses syllabes enfantines se dissimule un passé ésotérique, entre remède médicinal et rituel et de protection contre le mal, résume un article du National Geographic.
Les premières traces écrites d’Abracadabra remontent au IIᵉ siècle après J.-C. Dans son ouvrage Liber Medicinalis, le savant romain Quintus Serenus Sammonicus recommande d’inscrire le mot sur un morceau de parchemin, en forme de triangle inversé, pour soigner la fièvre. Chaque ligne ôte une lettre du mot, jusqu’à la disparition complète –métaphore visuelle d’une fièvre censée s’éteindre progressivement.
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Pasteur Serge Brun
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